LA PRIERE: "Protect me from what I want. Protect me from what I want. Protect me from what I want." [Protect me - Placebo]
Brian Molko chante dans une robe de satin de soie de Saris. Gabrielle Lys. 9 mai 2009.
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LE FILS D'AVALON: Année 2010. Telle une armure, il porte sur ses épaules et son thorax des coques de protection pour motard. Homme du Nord, il porte la jupe comme le gardien de ses racines celtes. Il est le digne fils de l'île d'Avalon. Gabrielle Lys. Octobre 2007.
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PERFECT LOOK: Il a 16 ans et joue au bishonen. Cheveux et bottes bleues. Jupe et pull sans manche en laine assortis sur une chemise à courte manche. Gabrielle Lys. Septembre 2007.
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TROPHEE PRIMITIF: Silhouette taillée comme un trophée primitif piqué de plumes et de cuir, l'allure des plaines, brute et indienne, le Chaman conquiert la ville. Gabrielle Lys Octobre 2007.
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Look, mode et estime de soi.
Cet article met en évidence l'interaction qu'il existe entre l'estime de soi et l'importance accordée à l'apparence. Des éléments importants pour expliquer le retour de la Jupe dans la garde-robe masculine.
L'estime de soi.
L'estime de soi, l'une des dimensions les plus fondamentales de notre personnalité, est un phénomène discret, impalpable, complexe, dont nous n'avons pas toujours conscience. L'expression "estime de soi" vient du latin oestimare, "évaluer", dont la signification est double : à la fois "déterminer la valeur de" et "avoir une opinion sur". L'estime de soi est donc comment on se voit et si on aime ou pas ce qu'on voit. Ce regard-jugement que l'on porte sur soi est vital à notre équilibre psychologique. Lorsqu'il est positif, il permet d'agir efficacement, de se sentir bien dans sa peau, de faire face aux difficultés de l'existence. Mais quand il est négatif, il engendre nombre de souffrances et de désagréments qui viennent perturber notre quotidien.
Les trois piliers de l'estime de soi.
Avoir confiance en soi, être sûr de soi, être content de soi. Les termes et les expressions employés dans le langage courant pour désigner l'estime de soi sont légion. En fait, chacun d'eux se réfère à l'un de ses multiples aspects. En réalité, l'estime de soi repose sur trois "ingrédients" : La confiance en soi, la vision de soi, l'amour de soi. Le bon dosage de chacune de ces trois composantes est indispensable à l'obtention d'une estime de soi harmonieuse.
1. L'amour de soi.
C'est l'élément le plus important. S'aimer ne souffre aucune condition : on s'aime malgré ses défauts et ses limites, malgré les échecs et les revers, simplement parce que une petite voie intérieure nous dit que l'on est digne d'amour et de respect. Cet amour de soi "inconditionnel" ne dépend pas de nos performances. Il explique que nous puissions résister à l'adversité et nous reconstruire après un échec. Il n'empêche ni la souffrance ni le doute en cas de difficultés, mais il protège du désespoir.
L'amour de soi dépend en grande partie de l'amour que notre famille nous a prodigué quand nous étions enfant et des "nourritures affectives" qui nous ont été prodiguées. Les carences d'estime de soi qui prennent leur source à ce niveau sont sans doute les plus difficiles à rattraper. On les retrouve dans ce que les psychiatres appellent "les troubles de la personnalité", c'est-à-dire chez des sujets dont la manière d'être avec les autres les pousse régulièrement au conflit ou à l'échec.
S'aimer soi-même est bien le socle de l'estime de soi, son constituant le plus profond et le plus intime. Pourtant, il n'est jamais facile de discerner chez une personne, au-delà de son masque social, le degré exact de l'amour qu'elle se porte.
2. La vision de soi.
C'est le regard que l'on porte sur soi. Cette évaluation, fondée ou non, que l'on fait de ses qualités et de ses défauts, est le deuxième pilier de l'estime de soi. Il ne s'agit pas de connaissance de soi; mais la conviction que l'on a d'être porteur de qualités ou de défauts, de potentialités ou de limitations. La subjectivité y tient donc le beau rôle ; son observation est difficile, et sa compréhension, délicate. C'est pourquoi, une personne complexée , dont l'estime de soi est souvent basse, laissera souvent perplexe un entourage qui ne perçoit pas les défauts dont elle se croit atteinte.
Positive, la vision de soi est une force intérieure qui nous permet d'attendre notre heure malgré l'adversité. Dans d'autres cas, une vision de soi limitée poussera le sujet à la dépendance vis-à-vis d'autrui : on peut établir des relations satisfaisantes avec les autres, mais on se limite au rôle de suiveur, on ne passe que sur des voies déjà explorées par d'autres. On a du mal à construire et à mener à bien des projets personnels.
3. La confiance en soi.
La confiance en soi s'applique surtout à nos actes. Etre confiant, c'est penser que l'on est capable d'agir de manière adéquate dans les situations importantes. Contrairement à l'amour de soi et, surtout, à la vision de soi, la confiance en soi n'est pas très difficile à identifier ; il suffit pour cela de fréquenter régulièrement une personne, d'observer comment elle se comporte dans des situations nouvelles ou imprévues, lorsqu'il y a un enjeu, ou si elle est soumise à des difficultés dans la réalisation de ce qu'elle a entrepris. La confiance en soi peut donc sembler moins fondamentale que l'amour de soi ou la vision de soi, dont elle serait une conséquence. C'est en partie vrai, mais son rôle nous semble primordial dans la mesure où l'estime de soi a besoin d'actes pour se maintenir ou se développer : des petits succès au quotidien sont nécessaires à notre équilibre psychologique, tout comme la nourriture et l'oxygène le sont à notre équilibre corporel. Ne pas redouter outre mesure l'inconnu ou l'adversité témoigne d'un bon niveau de confiance en soi.
L'équilibre de l'estime de soi.
Ces trois composantes de l'estime de soi entretiennent généralement des liens d'interdépendance : l'amour de soi (se respecter quoi qu'il advienne, écouter ses besoins et ses aspirations) facilite incontestablement une vision positive de soi (croire en ses capacités, se projeter dans l'avenir) qui, à son tour, influence favorablement la confiance en soi (agir sans crainte excessive de l'échec et du jugement d'autrui). L'estime de soi n'est pas donnée une fois pour toute. Elle est une dimension mobile de notre personnalité. Plus ou moins haute, plus ou moins stable, elle a besoin d'être régulièrement alimentée.
Miroir, mon beau miroir...
Le miroir est aujourd'hui omniprésent dans notre environnement quotidien : salles de bains et vestibules de nos demeures, magasins, halls d'immeuble, salles de gymnastique, rétroviseurs de nos voitures. Notre image nous est reflétée des dizaines de fois par jour. Il n'en a pas toujours été ainsi : en fait, jusqu'au XVIIe siècle, les miroirs étaient très rares. La galerie des Glaces du château de Versailles était à l'époque un exceptionnel signe de puissance et de richesse, bien de nature à traduire l'extraordinaire estime de soi de Louis XIV, le propriétaire des lieux ; mais la démocratisation du miroir ne date que du XIXe siècle. Depuis, le miroir nous est devenu familier et intime. Quel est le rôle de cette présence envahissante de notre image, à laquelle c'est ajoutée depuis celle de la photo et de la vidéo, dans les pressions croissantes sur l'image du corps ? Celui-ci est de plus en plus présent dans la publicité : parfums, produits de beauté, mode. Comme pour les femmes, mais avec une trentaine d'années de retard, les hommes sont soumis à un bombardement d'images de corps idéaux sur les panneaux d'affichage, les magazines, les publicités télévisées.
Look, mode et estime de soi.
Les apparences influencent beaucoup l'estime de soi. Elles font que nous nous sentons valorisés ou dévalorisés. Nos vêtements ne servent plus seulement à nous protéger du froid ou à cacher notre nudité. Comment vous sentez-vous après avoir acheté un beau vêtement, qui vous va à ravir ? Sans doute vous sentez-vous bien ? Votre estime de soi s'en est trouvée augmentée. L'image que vous avez de vous-même s'en sera trouvée dopée.
Pour ceux qui aiment la mode, le jeu consiste à surveiller les tendances et les vitrines afin d'être toujours dans le vent, l'objectif est de porter ce qui se portera, mais avant tout le monde, et surtout de ne plus le porter quand tout le monde a suivi? La mode, surtout si on la précède, est un moyen d'augmenter son estime de soi. L'objectif est de se démarquer des autres, en étant les premiers à adopter de nouvelles façons de se vêtir. Ainsi valorisés par leur statut de pionniers, ils seront prêts à affronter les regards incrédules ou critiques de la "masse" encore vêtue à l'ancienne mode. Pour d'autres, suivre la mode sera une façon de ne pas diminuer son estime de soi. La motivation n'est pas un gain d'estime de soi, mais l'évitement d'une perte. Ils n'adoptent une mode que lorsqu'elle se généralise, afin de n'être pas jugés négativement sur une apparence désuète. Bien sûr, au stade où "tout le monde commence à s'y mettre", les novateurs ont depuis longtemps abandonné la mode en question : elle n'apporterait plus rien à leur estime de soi.
Dans les pays occidentaux, la façon la plus simple et la plus rapide d'améliorer son image, c'est souvent d'acheter des vêtements. La mode existerait-elle si les humains n'avaient pas de problèmes d'estime de soi ? Comment expliquer autrement le succès des "griffes", qui consiste à payer plus cher un vêtement s'il est estampillé...

Bibliographie: "L'estime de soi : S'aimer pour mieux vivre avec les autres". Christophe André et François Lelord, Edition Odile Jacob.
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LE ROI SOLEIL: Il arpente les soirée EXCLUSIVE EDITION 2007 de l'avenue Louise à Bruxelles dans des habits de lumière. Robe style arlequin en satin or avec cuissardes. Gabrielle Lys. Juillet 2007.
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INDIEN CHAMAN D'AMERIQUE: Sorcier indien de la réserve de Pine Ridge, Dakota du sud. Jupe en peau de caribou. Bijou de tête en résine. Chaussure à plateforme en cuir. Gabrielle Lys. Août 2007.
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06/04/2022 - 18h36
Alain Morice
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Bonjour, merci pour ces documents, je porte régulièrement des jupes, style sarong, notamment en vacances.
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Marc Dupont
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- 04/04/2022.
Bonjour à toutes et tous,
Il y a bien longtemps que je ne suis plus venu sur cet agréable site.
Pour ma part, cela fait une dizaine d'années que je porte jupes et collants, ainsi que des robes plus récemment. Je suis un homme, et je porte ces vêtements pour varier mon habillement, sans travestissement, ni volonté de changer de sexe.
Je raconte mon "expérience d'homme en jupe" dans plusieurs articles sur le site de "Lila sur sa terrasse". Voici le lien vers le 8e article:
lilasursaterrasse.fr/la-jupe-pour-homme-ou-en-est-on-episode-8/
Cordialement
Marc
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