MONDE PLUS LIBRE : Lorsque tout aura été dit et fait, Seras-tu resté spectateur de ton destin ? Ou auras-tu fonçé droit sur lui ? Laisseras-tu un monde plus LIBRE après ton passage ? A toi d'écrire l'histoire. A toi de construire ton héritage. Ton esprit, tes vêtements et TA JUPE. Gabrielle Lys. 30 juin 2012.
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LA PRIERE: "Protect me from what I want. Protect me from what I want. Protect me from what I want." [Protect me - Placebo]
Brian Molko chante dans une robe de satin de soie de Saris. Gabrielle Lys. 9 mai 2009.
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LE RETOUR DE L'ANGE: "Il sait que l'Ange de Celui qui l'inspire est allé faire un tour. Le Guerrier garde son attention tournée vers sa lutte, et il persévère, même lorsque tout lui paraît vain. Bientôt, l'Ange reviendra et, au simple bruissement de ses ailes, la joie sera de nouveau là." [Manuel du Guerrier de la Lumière - Paulo Coelho]
L'Ange du Guerrier est de retour. Il porte une robe en crêpe de satin bleu avec un profond décolleté en velours, un casque et un bras d'armure. La juxtaposition de la robe et de l'armure symbolise sa bipolarité identitaire. Il porte la plume sacrée, symbole de son pouvoir céleste. Gabrielle Lys. 28 février 2008.
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ANGEL IN THE SKY : "I've tried so hard To tell myself that you're gone And though your still with me I've been alone all along". [MY IMMORTAL - Evanescence]
Blouse en crêpe avec manches montées. Jupe assortie en mousseline de soie en plusieurs épaisseurs. Gabrielle Lys. 29 mai 2010.
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Nous, Bâtisseurs de culture.
Les rôles liés au sexe.
On croit généralement que les propriétés du caractère qui définissent notre personnalité découlent naturellement du sexe biologique. Notre société attribue au fait d'être né mâle ou femelle des significations spécifiques et arbitraires, c'est à dire des qualités, des rôles, des identités particulières à chaque sexe. Notre société prescrit des rôles sociaux liés au sexe qui sont des modèles à suivre obligatoirement. Ces rôles liés au sexe sont relatifs à la fois à des caractéristiques psychologiques, des comportements, des activités que l'on attribue plutôt au sexe masculin ou plutôt au sexe féminin et qui sont censées être "naturellement" spécifiques de l'un ou l'autre sexe. La psychologue Sandra Bem a élaboré un inventaire des rôles lié au sexe. Voici quelques exemples de rôles masculins : être ambitieux, énergique, prendre facilement des décisions, se comporter en leader... et de rôles féminins : être doux, affectueux, sensible aux besoins des autres, aimer les enfants...
Les stéréotypes se perpétuent de génération en génération.
La perception de l'existence des rôles lié au sexe et le degré d'adhésion sont très précoces dans le développement du petit enfant. Tout au long de sa socialisation, l'enfant puis l'adolescent va élaborer une identité en adéquation avec les rôles et les stéréotypes assignés à son groupe de sexe. Cette identité "sexuée" induit à son tour des conduites conformes à ces rôles. Ainsi, la boucle est bouclée et le cycle peut recommencer...
Dichotomie masculin - féminin.
Le masculin et le féminin sont en fait des constructions socioculturelles mais il est difficile de le percevoir. Dans notre perception, il y a une correspondance bien visible entre l'appartenance sexuelle et l'intérêt que l'on peut porter à certaines choses comme les Jupes, les couleurs gaies ou l'utilisation de maquillage par exemple. Comme si c'était dans la "nature des choses". Ainsi, un réel clivage homme - femme, une dichotomie faite entre masculin et féminin est constitué et comprime, restreint toutes les variétés potentielles de la manière d'être humain.
La petite enfance.
Dès la petite enfance, on donne au petit garçon des armes en jouets, des petites voitures. La petite fille, elle, se retrouve avec une poupée et un berceau pour jouer à la maman. La séparation des sexes se grave à tout jamais en eux, dans leur inconscient. Une fois adultes, leur vision des autres et d'eux-mêmes restera conditionné par cette dichotomie.
Notre individualité à des profondes racines qui nous échappent et nous dépassent car elles nous sont étrangères : d'autres les ont cultivées pour nous, à notre insu. Depuis la plus tendre enfance, des valeurs nous sont inculquées, et leur spécificité sexuelle est extrêmement marquée.
La famille, premier carcan.
Le modèle même de la famille tient une place primordiale au sein de l'identification infantile : cette première image des rôles masculins et féminins est déterminantes pour l'enfant, et il tendra bien évidemment à les reproduire. L'intégration du modèle du couple comme norme sociale des relations hommes/femmes est dominante : la famille est porteuse de schémas incroyablement forts de représentations des rôles masculins et féminins. On sait aujourd'hui l'importance que joue l'imitation des parents dans le développement psychologique d'un enfant.
Dînette contre petits soldats.
La période des fêtes est révélatrice de la spécialisation des jouets. Depuis les pages bleues et roses des catalogues, jusqu'aux rayonnages des magasins, on se rend vite compte de la répartition des jeux en deux catégories exclusives. On invite les filles à faire comme maman : dînettes, poupées les prédestinant à leur futur rôle de mère, appareils ménagers en réduction, panoplies d'infirmière, d'hôtesse de l'air, coffrets de maquillage... Pour les garçons, il ne s'agit pas d'être comme papa mais plus viril que papa. Les jeux de garçon sont liés à la guerre, à la découverte, l'aventure, la compétition, l'action, l'agressivité, la domination par la force ou la technique... Toutes ces valeurs sont véhiculées par notre société.
Le matraquage quotidien.
Les médias sont à l'origine de beaucoup de lieux communs à partir desquels se construisent les individus. Entre la télévision , la radio, ou même les publicités placardées dans les rues, c'est toute une image des stéréotypes masculins et féminins qui s'ancre chaque fois un peu plus. Nous devrions toutes et tous nous interroger sur les carcans construits socialement qui nous inhibent et nous freinent dans l'expression de notre moi. Si l'on admet que les deux moitiés de la population mondiale subissent un apprentissage différent, comment imaginer que chacun puisse porter les vêtements qu'il aime sans passer par une déconstruction de ces carcans sociaux ?
Nous n'acceptons pas cette dictature des genres, ni ne voulons un genre unique, mais que chaque personne se construise comme elle le souhaite.
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Le genre.
Le terme "genre" a récemment été reconnu comme définissant le statut individuel, social et légal d'une personne, indépendamment de son sexe biologique. Beaucoup de gens confondent le sexe avec le genre. Le sexe est d'ordre biologique alors que le genre est d'ordre psychosocial. Donc, la biologie ne peut dicter le genre ou la personnalité d'un individu. Le genre est culturel et social. C'est ce qu'on attribue culturellement au féminin ou au masculin qui donne la dénomination de genre féminin ou genre masculin à une personne. Le culturel est bien peu apte à ce genre de travail. D'ailleurs, une femme n'est pas forcément que féminine et un homme n'est pas forcément que masculin. Chez chaque individu, la féminité cohabite plus ou moins avec la masculinité. Les niveaux de masculinité et féminité varient, fluctuent plus ou moins au cours du temps en chacun de nous en fonction des événements, des sentiments, des émotions que nous vivons. Si le genre d'une personne n'était pas une donnée lié culturellement au sexe biologique de la personne, nous serions surpris par la fluctuation de certaines identités.
Evolution dans la douleur.
L'identité de genre non conforme à notre société bisexuée biologiquement n'est pas pathologique. Mais elle s'exprime d'une façon douloureuse juste à cause de l'étroitesse et de la pauvreté des identités possibles dans cette société. A cause de ce "loupé" qui a entériné des modes de pensées et des comportements persistants, l'évolution se fait dans la douleur. Tant que nous n'aurons pas redéfini le comportement en termes d' "humain", plutôt que masculin ou féminin, nous resterons enfermés dans une danse de mort. On a remarqué que beaucoup de gens qui devenaient agités, malades ou déséquilibrés s'enlisaient en fait dans cette dichotomie masculin-féminin. Les psychologues observèrent que ces personnes avaient tendance à aller de l'un à l'autre plutôt que de tester une alternative entre les deux. Ainsi, les travestis sont sensés devoir toujours se considérer comme "hommes", mais des hommes anormaux, non intégrés ou même des fétichistes pervers. Les transsexuels, eux, doivent souvent complètement renier leur côté masculin et devenir un stéréotype, une femme au rabais pour pouvoir s'intégrer dans la société. On peut fortement douter que ces formes de socialisation puissent conduire à l'épanouissement personnel et au bonheur.
Bâtisseurs de culture.
Notre culture nous impose la bipolarisation du genre en tenant compte du sexe biologique. Notre culture nous empêche d'embrasser notre diversité comme quelque chose de naturel - quelque chose qui devrait être célébré. Je crois que la vraie solution à notre dilemme c'est de tout englober - non de bipolariser. Nous savons, au fond de notre coeur, que nous sommes beaucoup plus que ce que notre culture nous dicte. Nous pouvons être capables de rejeter ces restrictions sous toutes leurs formes, si nous avons une vision qui les transcende, si nous croyons que nous devons aller au-delà. Nous devons être conscients que chacun de nous, dans toute la mesure de ses moyens, sommes Bâtisseurs de culture et que c'est en étant nous-mêmes que nous pourrons le mieux nous épanouir dans cette tâche - et non pas en étant ce que la culture attend de nous. A partir du moment où la diversité qui est en nous n'est plus en situation de contradiction ou de conflit, lorsque cette diversité devient symbiose, nous expérimentons alors une libération d'énergie et une sensation de bien être. Lorsqu'elle est équilibrée et saine, l'évolution humaine foisonne dans toutes les directions. Elle n'exige pas de l'individu qu'il bannisse de son "soi" les attributs et comportements que la culture a pu de façon stéréotypée définir comme étant inappropriés à son sexe.
Conclusions.
Si vous me lisez, vous cherchez sûrement à ne pas rester avec ce qui ne va pas dans votre vie. Pourquoi toujours tout cloisonner, mettre dans des tiroirs? Ne pourrions-nous pas aussi vivre avec notre côté masculin et notre côté féminin en laissant circuler les énergies librement entre les deux ? Le papillon utilise ses deux ailes simultanément ! Imaginez si les deux ailes ne battaient pas ensemble... il ne pourrait voler, être libre; il resterait au sol comme quand il était chenille et resterait très vulnérable. Enlever donc ces stéréotypes culturels imposés par notre société pour découvrir ce que vous êtes vraiment et finalement être bien dans votre tête et dans votre corps.

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RETOUR AUX ETOILES: "Peux-tu imaginer quand cette course sera gagnée retourner nos visages dorés vers le soleil Suppliant nos guides de marcher dans le rythme de la musique jouée par les hommes aliénés" [Forever young - Alphaville]
Il est jeune mais retourne vers les étoiles. Il a choisi une robe en soie à manches courtes et ébouriffées sur un gilet en satin rouge. Il porte une large casquette assortie à sa robe sur ses cheveux noirs. Gabrielle Lys. 2 juillet 2008.
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TOI : "Toi, Tu m'apprendras Que mon heure est grave. Je ne te quitterai jamais. Je reste en vie et je réussis à grandir et à sourire. Ça fait quand même un mal de chien." [Adora - Indochine]
Gabrielle Lys. 25 avril 2010.
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06/04/2022 - 18h36
Alain Morice
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Bonjour, merci pour ces documents, je porte régulièrement des jupes, style sarong, notamment en vacances.
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Marc Dupont
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- 04/04/2022.
Bonjour à toutes et tous,
Il y a bien longtemps que je ne suis plus venu sur cet agréable site.
Pour ma part, cela fait une dizaine d'années que je porte jupes et collants, ainsi que des robes plus récemment. Je suis un homme, et je porte ces vêtements pour varier mon habillement, sans travestissement, ni volonté de changer de sexe.
Je raconte mon "expérience d'homme en jupe" dans plusieurs articles sur le site de "Lila sur sa terrasse". Voici le lien vers le 8e article:
lilasursaterrasse.fr/la-jupe-pour-homme-ou-en-est-on-episode-8/
Cordialement
Marc
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