L'HOMME AU CHAPEAU: Bottes en cuir noir, mini-jupe en toile, T-shirt noir, gilet en vachette, chapeau 1900, bracelet fantaisie en anneau. Gabrielle Lys 2005.
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LE GENIE DES MERS: "Tu sais ce quil faut faire pour vivre au milieu des sirènes ? Tu descends au fond de la mer très loin Si loin que le bleu nexiste plus Là où le ciel nest plus quun souvenir Une fois que tu es là, tu restes dans le silence Et si tu décides que tu veux mourir pour elles Rester avec elles pour léternité Alors elles viennent vers toi et jugent lamour que tu leur porte Sil est sincère, sil est pur, et si tu leur plaîs Alors elles temmèneront pour toujours" [Extrait du film "Le grand bleu"]
Le génie des mers aux cheveux bleus porte une robe "sirène" en film de matière plastique. Gabrielle Lys. 1 décembre 2008.
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WHERE IS MY MIND: "Avec les pieds en lair. Et la tête sur terre. Ton crâne va exploser." [Where is my mind - Placebo]
En Bas collant "emjambées noires" avec du Champagne. Gabrielle Lys. 15 mai 2009.
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CHAMAN ANNEE 2050: Ensemble constitué de soie changeante marron de Saris et de satin cuir bordeau en couches supperposées. Gabrielle Lys. 24 août 2008.
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Oser la jupe, c'est développer une belle intériorité.
"Si je diffère de toi, loin de te léser, je t'augmente." [Saint-Exupéry]
J'ai trouvé cette très belle interview de Saverio Tomasella que je publie ici avec l'accord de l'auteur. Elle peut être utile à chacun d'entre vous qui m'écrivez ne pas oser la jupe.

Sources : Interview de Saverio Tomasella. Psychanalyste et auteur de "faire la paix avec soi-même" - (édition Eyrolles)
Quelles difficultés rencontrent les personnes qui doivent assumer une "différence" ?
Le champ des différences est infini. On peut être trop petit, trop grand, trop mince, trop gros. Mais aussi excentrique, marginal, oiseau de nuit, ou aimer porter la jupe... Du point de vue des mécanismes psychologiques, on peut dire que l'enfant qui arrive au monde a un besoin inconcient d'être reconnu par son milieu. Soumis aux normes sociales d'un groupe (sa famille, ses voisins, l'école), il va tout faire inconsciemment , pour adhérer aux valeurs de ce groupe.
Qu'en est-il si un humain se découvre artiste dans une famille où on déteste cela, ou manuel dans un milieu intellectuel ?
Il ne va pas se sentir à la hauteur de cette demande d'harmonisation et va vivre un conflit. A partir de là, deux scénarii sont possibles. Soit, il rencontre une personne (un parent, une grand-mère, un ami, une enseignante, ...) qui le porte, qui lui dis "sois ce que tu es". Alors là, c'est pratiquement gagné. Malgré les moqueries, les commentaires, il va pouvoir s'appuyer sur cette parole de l'autre. Soit, il ne rencontre pas de soutien...
Mais que se passe-t-il si, cas le plus fréquent, il ne croise pas ce soutien sur sa route ?
Un conflit entre l'idéal du groupe et sa réalité (ce qu'il est capable d'apporter) va s'installer en lui. Ce conflit est source de souffrance. En grandissant, ce malaise peut évoluer de deux manières. Soit il va le pousser à dire zut, à devenir un peu rebelle, créatif. On trouve pas mal de personnes engagées dans cette catégorie: des syndicalistes, des artistes, des hommes politiques. Soit, il va induire un repli sur soi qui peut déboucher sur le désespoir, la dépression...
Y a-t-il des ressorts communs aux personnes qui optent volontairement pour une certaine marginalité ?
Nous observons des schémas récurrents. Dans des familles fermantes (codes rigides en matière vestimentaire, professionnelle, de comportement...), des enfants se sentent à l'étroit, pas reconnus. Certains réagiront en faisant un choix radicalement de marginalisation. Tout plutôt que de se conformer au modèle familial. Ils seront clochard plutôt qu'agent d'assurances, saltimbanque plutôt que médecin, ou complètement excentrique plutôt que collet monté. C'est un choix de survie qui peut les sauver et devenir un atout. Mais à l'inverse, d'autres retournent contre eux la cruauté du système. Confrontés à un langage dévalorisant, ils vont devenir ce moins que rien pour ne pas désavouer le système. La "différence" est alors de l'ordre de l'autodestruction, de la négation de soi. Douloureuse.
Par quel processus la différence peut-elle devenir une richesse ?
De façon générale, toute traversée de la souffrance, petite ou grande, fait mûrir., rend plus humain. Différent, je dois faire face à des moqueries, au rejet, aux commentaires,... Mon âme est obligée de se renforcer. Je prendrai conscience plus rapidement pour l'humain de s'enraciner en lui-même plutôt que sur les autres. C'est un terrain favorable à l'émergence d'une très belle intériorité qui, à l'âge adulte, va éclore. Sous forme d'une façon particulièrement subtile d'aimer la vie, ou d'aimer les autres, ou d'aborder le travail, la vie privée ou encore d'exprimer un art; nombre de peintres, chanteurs, romanciers sont issus de cette veine. Il est très important de savoir que la différence est une chance. La douleur qui en découle permet d'accéder mieux au fond de son coeur.
Quel conseil donner aux personnes hors normes pour qu'elles vivent au mieux leur marginalité ?
Allez chercher au plus profond de vous ce qu'il y a de plus humain et exprimez-le humainement. Les autres s'humaniseront à votre contact. Alors la différence n'apparaît plus comme un obstacle. Il n'y a quasiment pas de degré au-delà duquel une différence ne peut pas être assumée et respectée. Les moyens d'y arriver ? Cela dépend du chemin de vie mais impossible de faire ce parcours seul. L'être humain a besoin d'un autre être humain pour se structurer. Cet autre peut être un(e) ami(e), un amour, une personne ressource, une démarche spirituelle. Ou un thérapeute.
Les cinq règles d'une intériorité accomplie:
1) Se défaire du regard des autres.
2) Accorder de la valeur à ses propres sensations ("ce que moi je sens, je ressens, c'est valable, même si ce n'est pas conforme")
3) Transformer ses ressentiments en pensées personnelles (si je me sens mal, arriver à l'exprimer en "je" plutôt que de s'en sortir avec "ma collègue est conne")
4) Accéder à sa propre solitude ("je ne peux pas être bien avec les autres si je n'accepte pas ma solitude")
5) Entrer en contact avec des personnes différentes ("plus j'enrichis ma palette, plus j'accepte ma différence")
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d'or et partage idéologique des membres. Merci aussi à ceux qui m'écrivent des messages personnels. Ils me vont droit au coeur et me poussent à avancer toujours plus loin.

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ACHILLE: T-shirt sans manches et jupe en coton avec lisière rouge, bonnet tricoté en laine epaisse avec plume, cape rouge et bottes de cavalier. Gabrielle Lys Février 2006.
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ETE 2007: Homme en jupe aux couleurs "tendance" de l'été. Gabrielle Lys. Mai 2007.
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06/04/2022 - 18h36
Alain Morice
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Bonjour, merci pour ces documents, je porte régulièrement des jupes, style sarong, notamment en vacances.
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Marc Dupont
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- 04/04/2022.
Bonjour à toutes et tous,
Il y a bien longtemps que je ne suis plus venu sur cet agréable site.
Pour ma part, cela fait une dizaine d'années que je porte jupes et collants, ainsi que des robes plus récemment. Je suis un homme, et je porte ces vêtements pour varier mon habillement, sans travestissement, ni volonté de changer de sexe.
Je raconte mon "expérience d'homme en jupe" dans plusieurs articles sur le site de "Lila sur sa terrasse". Voici le lien vers le 8e article:
lilasursaterrasse.fr/la-jupe-pour-homme-ou-en-est-on-episode-8/
Cordialement
Marc
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