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Ruine de l'abbaye de Villers-la-Ville.

Ruine de l'abbaye de Villers-la-Ville.

La rosace entre l’église et le cloître. Dans le cloître se trouve le tombeau du chevalier Gobert d’Aspremont, devenu moine à l’abbaye de Villers et mort en 1263.

Nef de l’église. A peine quelques voûtes sont intactes ; les autres se sont écroulées au 19e siècle.

Transept et cœur de l’église. Cette vue extérieure de l’église abbatiale montre le transept et le chœur ; les murs du transept sont percés par de larges ouvertures rondes, qui font une part de l’originalité de l’architecture de Villers.

Colonnade de la nef. Conformément à la tradition de sobriété cistercienne, les chapiteaux des colonnes de la nef ne sont pas décorés.

Gravure de Harrewijn (1694) publiée par A. Sanderus. La gravure montre l’état de l’abbaye à la fin du 17e siècle. A gauche, les locaux industriels, dont la brasserie. Au centre, l’église dominant la cité monastique et les bâtiments groupés autour du cloître. A droite, le réfectoire. Et à l’arrière plan, l’ancien quartier abbatial et la porte de Bruxelles, entrée principale du monastère.

Quartier de l’abbé et des hôtes. Les bâtiments servant d’appartements au supérieur et aux hôtes de l’abbaye furent reconstruits au 18e siècle.

La Thyle. Traversant le complexe monastique, la rivière alimentait les viviers et le moulin. Elle coulait ensuite sous les bâtiments de l’abbaye, puis servait d’égout en dessous du réfectoire, du lavabo, de la cuisine et des celliers, pour rejoindre enfin les bâtiments industriels : brasserie, forge et ateliers.

La brasserie. A Villers, subsistent les restes de la brasserie construite entre 1270 et 1276, sur les bords de la Thyle qui fournissait l’eau. C’est un bâtiment de 42 mètres de long sur 12 mètres de large, divisé en deux nefs couvertes de voûtes. A l’entrée se trouve l’emplacement de la chaudière, surmonté par la hotte de la cheminée. Deux escaliers conduisaient à l’étage qui servait de magasin à grain.

La cuisine. Située près du réfectoire, dans l’aile méridionale du cloître, la cuisine de Villers date probablement du 13e siècle. Longtemps prise pour le chauffoir, cette salle semble plutôt avoir servi de cuisine, comme en témoigne la découverte, dans les conduits servant d’égout, d’arêtes de poissons et d’écailles d’huîtres. Elle comprend, outre une cheminée ordinaire appuyée contre le mur ouest, un foyer central délimité par quatre piliers reliés par des arcades qui formaient ainsi une hotte d’aération.


Un groupe de dix-huit religieux, l’abbé Laurent, douze moines et cinq frères convers, partis de Clairvaux dans la semaine de Pâques de l’année 1146, s’installa en Brabant, près de la fontaine de Goddiarche. Les moines ne tardèrent pas à souffrir d’une pauvreté telle qu’ils songèrent à regagner Clairvaux. A la fin de janvier 1147, saint Bernard, de passage, les réconforta, les persuada de rester et les exhorta à descendre plus bas dans la vallée pour y trouver plus d’eau. Ce qu’ils firent. Ils y fondèrent l'Abbaye de Villers-la-Ville.


Gravure de Harrewijn (1694) publiée par A. Sanderus. La gravure montre l’état de l’abbaye à la fin du 17e siècle. A gauche, les locaux industriels, dont la brasserie. Au centre, l’église dominant la cité monastique et les bâtiments groupés autour du cloître. A droite, le réfectoire. Et à l’arrière plan, l’ancien quartier abbatial et la porte de Bruxelles, entrée principale du monastère.

L’Abbaye de Villers et ses dépendances, à l’exception de la ferme située au sud du verger, formait un enclos de quinze hectares, entouré d’une muraille haute de 4 à 4,50 mètres. Ce mur d’enceinte était percé de trois portes seulement : à l’ouest, la porte de Bruxelles qui est l’entrée principale du monastère et dont une ancienne partie subsiste ; à l’est, la porte de Namur et au sud, la porte de la Ferme, à l’usage exclusif des moines et des convers. La charité des moines envers les plus déshérités se manifestait par des gestes individuels ou à l’intérieur de plusieurs institutions de bienfaisance : l’hôpital des pauvres et la « porte » du monastère, qui, au 13e siècle, distribuait 2.100 pains par semaine.


Colonnade de la nef. Conformément à la tradition de sobriété cistercienne, les chapiteaux des colonnes de la nef ne sont pas décorés.

En septembre 1796, comme tous les établissements religieux du pays, Villers fut déclaré bien national. La vente publique du monastère eut lieu le 25 juillet 1797. Un homme d’affaires français La Terrade s’installa à Villers et se mit à vendre tout ce qu’il put arracher des bâtiments : toitures, plomberie, menuiserie, vitrerie. A la fin du régime français, les 24 et 25 février 1814, les villageois des environs chassèrent La Terrade mais, à leur tour, pillèrent tout ce qui restait des biens meubles. L’acquéreur suivant continua le trafic de son prédécesseur, négligeant complètement le caractère religieux, historique et artistique de l’ancienne abbaye. Il autorisa notamment, moyennant une indemnité importante, le passage du chemin de fer dans la propriété à quelques mètres de l’abbatiale et convertit le moulin en hôtel-restaurant où l’on prit l’habitude de donner des fêtes de nuit.


La cuisine. Située près du réfectoire, dans l’aile méridionale du cloître, la cuisine de Villers date probablement du 13e siècle. Longtemps prise pour le chauffoir, cette salle semble plutôt avoir servi de cuisine, comme en témoigne la découverte, dans les conduits servant d’égout, d’arêtes de poissons et d’écailles d’huîtres. Elle comprend, outre une cheminée ordinaire appuyée contre le mur ouest, un foyer central délimité par quatre piliers reliés par des arcades qui formaient ainsi une hotte d’aération.

Les ruines de l’abbaye de Villers, acquises par l’Etat belge en 1893, sont exploitées aujourd’hui par le Royal Touring Club de Belgique. Elles ont fait l’objet d’une mesure de classement comme monument et comme site par un arrêté royal du 23 mai 1972.


La brasserie. A Villers, subsistent les restes de la brasserie construite entre 1270 et 1276, sur les bords de la Thyle qui fournissait l’eau. C’est un bâtiment de 42 mètres de long sur 12 mètres de large, divisé en deux nefs couvertes de voûtes. A l’entrée se trouve l’emplacement de la chaudière, surmonté par la hotte de la cheminée. Deux escaliers conduisaient à l’étage qui servait de magasin à grain.


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